“Il est pur et lumineux comme le mont Ararat. Il s’élève vers le ciel. Il est né du coeur du peuple, il s’est épanouit de son âme, a fleuri de ses émotions. Ce n’est que lui qui est éternel et si grand comme le mont Ararat. Il a une couronne sur son front qui sonne sans cesse. C’est lui qui symbolise l’esprit arménien comme le mont Ararat symbolise l’Arménie. Komitas…”
Tsitsilia Broutian
Il y a des personnalités éminentes dont la création du portrait est hors des possibilités d’un peintre ou d’un écrivain le plus talentueux. L’une des personnalités éminentes est Komitas – Mesrop Mashtots du chant arménien, qui s’est brûlé dans la flamme qu’il avait embrasé et a laissé une chaleur immense dans la culture arménienne. Le langage de la musique pure de Komitas est la source dont vient et se répand la musique arménienne.
La soirée intitulée “Komitas, peine et mémoire” dédiée à la commémoration du grand compositeur a eu lieu le 11 juillet au centre juvénile créatif “Endanik” qui a fait preuve de son héritage musical. Le but de la performance était de
1. présenter la voie tourmentée du peuple arménien. Komitas a vécu une vie malheureuse et son décès était tragique.
2. développer chez les élèves la volonté de subsister et susciter la fierté envers la culture et l’histoire de leur pays.
Les élèves présentaient l’esprit des arméniens, leur dévouement à la patrie, à la nature pittoresque, les vallées et les montagnes, le nuage et la pluie, les réflexions et les émotions des gens à travers des couleurs vives et parlantes.
Les spectateurs étaient touchés jusqu'aux larmes par les sons doux du chant national qui réflétaient la joie et la peine.
Le langage des élèves était simple qui venait de pureté et de simplicité de leur pensée. Les compositions témoignaient la tragédie du grand compositeur qui n’était pas personnelle car appartenait au peuple arménien. Grâce à l’assiduité et au travail de Sona Sahakian et Gayané Minassian les sons éducatifs ont touché les spectateurs en faisant connaître “les cloches de Komitas qui ne cessent pas de sonner”.
Séda Hakobian