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La performance finale du projet intitulé «Les témoins silencieux de l'histoire» dans le centre juvénile créatif «Endanik».

Le peuple qui n'est pas mort, ne mourra jamais…
Anatole France
 
Le 30 mai au centre juvénile créatif «Endanik» de Gumri a eu lieu la performance finale du projet intitulé «Les témoins silencieux de l'histoire» dédiée au centenaire du Génocide arménien, qui a été démarré en avril,
Les chefs des minorités nationales de la région Chirak et les chefs des communes rurales, les directeurs des écoles, le personnel de la mairie et de la préfecture, les membres de l'Union des Ecrivains de la région Chirak, les figures culturelles, les hommes spirituels du Diocèse de la région Chirak, les parents et les élèves prenaient part à cette performance.
Le directeur du centre «Endanik» Arthur Minassian, en saluant les présents, a adressé sa gratitude pour la collaboration et la participation active aux travaux du projet. Dans son discours il a parlé des séminaires, du nettoyage des obélisques, de l'installation des panneaux informationnels, de la préparation du livre de référence sur les obélisques de l'Arménie. La plantation symbolique des arbres a contribué à la stimulation de la collaboration, à l'extension des connaissances des adolescents, à l'éducation nationale et patriotique et à l'augmentation du rôle de l'éducation extrascolaire.
Ensuite les présents ont participé à l' ouverture de l'exposition organisée dans le cadre du projet, à l'issue des concours  théamatiques on a révélé les meilleurs travaux créatifs individuels et réalisés en groupe  dont  les auteurs étaient les adolescents du centre «Endanik», des minorités nationales et des communes de la région Chirak. Le travail réalisé par les élèves du cercle d'orfèvrerie qui a occupé la première place était très impressionnant. Ils avaient présenté l'aspect actuel de l'église Saint-Sauveur Ani en bars du laiton et du maillechort.
Les oeuvres créatifs des adolescents évoquaient la culture nationale séculaire et sa particularité. Au moyen des oeuvres ils avaient exprimé leur peine et révolte, l'esprit indestructible de l'arménien qui ne cesse pas de créer et de vivre, sa puissance de lutter et de résister.
Les prix ont été décérnés aux meilleurs auteurs, et les chefs des minorités nationales et des communes ont reçu des attestations.
Les parents ont mentionné dans leur discours que le projet s'était transformé en un mouvement uni où tout le monde réalisait l'importance d'être uni pour la paix du pays et la conservation des valeurs nationales historico-culturelles.
Le président de l'union des Yezdis des régions du nord H. Feroyan, le président de la filiale de l'ONG «Rosio» L. Haroutyunian, le directeur de l'école secondaire de Torosgyukh  G. Hakobien ont pris parole en important la nécessité de la réalisation d'un tel projet vaste et varié.
On a clôturé le projet par une performance artistique où se sont produits les élèves du centre «Endanik» et les adolescents des minorités nationales. La danse «Anmoruk» /ne pas oublier/ réalisée par l'administrateur artistique du centre «Endanik» M. Torossian a touché les présents et a témoigné encore une fois que malgré qu’on essaie de cacher cette page pénible et tragique du peuple arménien par la voile de l’oubli et la poussière de l’histoire, pourtant, des milliers de témoins silencieux et parlants affirmeront que NOUS EXISTONS, DEVONS EXISTER ET DEVONS NOUS ACCROITRE…